jeudi 6 décembre 2012

E-réputation et vie professionnelle


Tout d'abord, la logique voudrait que l'e-réputation n'existe pas : en effe,t nous ne parlons pas de T-Réputation (en référence à la télévision), de R-réputation (radio) ou encore de P-réputation.
Cependant, il est indéniable qu'avec la présence continue des divers réseaux sociaux, internet contribue à nous forger une réputation pure et dure. En effet, prenons l'exemple du président Américain Barack Obama ; sans la présence d'Internet et de nombreux réseaux sociaux (tels que Youtube© ou encore Twitter©) il ne serait probablement pas à la tête du gouvernement. S'étant forgé une réputation grâce aux slogans tels que "Yes We Can" sans cesses répétés sur la toile.

En effet, l'internaute interagit avec l'information, communique et échange : tout comme dans la "vie réelle", sa réputation de producteur de contenu devient directement liée à la qualité de l'information qu'il publie, ce qui détermine son capital social, comme nous le montre le schéma ci-dessous :


De plus en plus présente dans la vie privée, la question de réputation se transmet alors à la vie professionnelle. De ce fait, une étude réalisée par le magazine Star Tribune indique que 77% des recruteurs effectuent des recherches en ligne (tapant par exemple le nom du candidat à l'embauche dans le moteur de recherche Google©) et que 35% ont déjà éliminé un candidat en se basant sur les résultats de ces recherches.

Peu à peu, les réseaux sociaux prennent le pas sur notre quotidien professionnel, s'insinuant dans les entreprises, causant parfois quelques désagréments.
En effet, 18% des employés d'une entreprise sondés par Cegos admettent que les réseaux sociaux ont une incidence négative sur leur gestion du temps de travail.
Mais, restent plus nombreux les employés qui jugent favorable l'impact des réseaux sociaux sur l'entreprise : 32% jugent les réseaux sociaux comme fournissant un accès plus rapide à l'information, 19% admettent avoir de meilleures relations avec leurs collègues par ces moyens, tandis que 10% déclarent qu'ils augmentent leur efficacité professionnelle. (Cf. Schéma ci-dessous).

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