Tout d'abord, la logique
voudrait que l'e-réputation n'existe pas : en effe,t nous ne parlons pas de
T-Réputation (en référence à la télévision), de R-réputation (radio) ou encore
de P-réputation.
Cependant, il est indéniable
qu'avec la présence continue des divers réseaux sociaux, internet contribue à
nous forger une réputation pure et dure. En effet, prenons l'exemple du
président Américain Barack Obama ; sans la présence d'Internet et de nombreux
réseaux sociaux (tels que Youtube© ou encore Twitter©) il ne serait
probablement pas à la tête du gouvernement. S'étant forgé une réputation grâce
aux slogans tels que "Yes We Can" sans cesses répétés sur la toile.
En effet, l'internaute
interagit avec l'information, communique et échange : tout comme dans la
"vie réelle", sa réputation de producteur de contenu devient
directement liée à la qualité de l'information qu'il publie, ce qui détermine
son capital social, comme nous le montre le schéma ci-dessous :
De plus en plus présente dans
la vie privée, la question de réputation se transmet alors à la vie
professionnelle. De ce fait, une étude réalisée par le magazine Star
Tribune indique que 77% des recruteurs effectuent des recherches en
ligne (tapant par exemple le nom du candidat à l'embauche dans le moteur de
recherche Google©) et que 35% ont déjà éliminé un candidat en se basant sur les
résultats de ces recherches.
Peu à peu, les réseaux sociaux
prennent le pas sur notre quotidien professionnel, s'insinuant dans les
entreprises, causant parfois quelques désagréments.
En effet, 18% des employés
d'une entreprise sondés par Cegos admettent
que les réseaux sociaux ont une incidence négative sur leur gestion du temps de
travail.
Mais, restent plus nombreux
les employés qui jugent favorable l'impact des réseaux sociaux sur l'entreprise
: 32% jugent les réseaux sociaux comme fournissant un accès plus rapide à
l'information, 19% admettent avoir de meilleures relations avec leurs collègues
par ces moyens, tandis que 10% déclarent qu'ils augmentent leur efficacité
professionnelle. (Cf. Schéma ci-dessous).
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