Selon le dictionnaire Le
Robert, l'identité est le "caractère de ce qui demeure identique à
soi-même". Elle est ce qui caractérise un individu, le distingue, lui
confère son individualité et sa singularité. Pour l'anthropologue Nicole
Sindzingre, l'indemnité est inséparable de l'individuation : pour identifier un
ou plusieurs individus à d'autres, il faut les distinguer de tout ce qu'ils ne
sont pas. D'un point de vue juridique, l'identité d'une personne est inscrite
dans l'état civil et garantie par l'état. Il s'agit de l'ensemble des éléments
de fait et de droit relatifs à un individu (date et lieu de naissance / nom /
prénom / etc.) légalement reconnu ou constaté qui permet de l'individualiser de
manière unique. Il ne faut pas confondre "l'identité" qui est la
représentation d'une personne dans un système d'information, avec
"l'authentification" qui est le processus de vérification de cette
identité.
L'identité numérique, elle, ne peut pas être considérée comme le simple reflet plus ou moins fidèle de notre identité civile, nous en avons tous plusieurs.
Elle est caractérisée par deux groupes d'informations distincts mais complémentaires:
- Les parcelles d'information
dites incontestables et uniques : coordonnées physiques, adresse IP, etc.,
qui sont généralement attribués par une autorité tierce (état civil,
fournisseur d'accès Internet, opérateurs téléphoniques, banques...). Plus
ces parcelles sont nombreuses et accessibles, plus elles permettront de
construire une fois assemblées, une identité numérique très précise de
l'individu.
- Et celles réputées plus
ambigües et multiples : pseudonymes, avatars, blogs, etc., qui sont
générés par l'individu lui-même ou par les individus composants son
réseau.
Ainsi, la démocratisation du
haut début, la multiplication des réseaux sociaux et l'explosion des contenus
générés par les utilisateurs ont grandement contribué au développement de
l'identité numérique sur Internet comme le démontre le schéma suivant, de Fred
Cavazza intitulé "L'écosystème de l'identité numérique".
Ainsi l'identité sur les
réseaux sociaux concerne aussi bien la vie privée que
professionnelle. Cependant, la pluralité des réseaux sociaux peut tendre à
une addiction des utilisateurs, qui finissent par ne plus avoir de "vie
réelle" (c'est à dire en dehors des moyens de communications
électroniques) au profit de leurs "amis virtuels". Cela peut alors se
reporter dans le monde du travail, où les employés vont utiliser leur temps de
travail pour surfer sur le Web 2.0.
Nous abordons alors la
question de Réputation mais surtout des réseaux sociaux dans la vie
professionnelle.
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