jeudi 6 décembre 2012

Crise de e-réputation: cas pratique


Des vêtements toxiques ? Greenpeace contre-attaque

Le 20 novembre 2012, l’association Greenpeace publia un rapport intitulé « Toxic threads: the big fashion stitch-up » faisant un listing accusant près d’une vingtaine de grandes marques de produire et commercialiser des vêtements toxiques pour l’homme et l’environnement. En appuie à ce rapport, l’ONG inaugura la seconde édition de sa campagne « Detox » visant à la mise en place de plusieurs actions de pressions sur les marques pointées du doigt et principalement l’enseigne Zara.

Numéro mondial de l’habillement, Greenpeace joua sur la réputation en faisant appel aux internautes par divers moyens tel qu’un site Internet reprenant trait pour trait les caractéristiques de la véritable boutique en ligne de Zara où ceux qui le désire peuvent compléter un formulaire  les invitant à rejoindre le mouvement et ainsi faire pression sur l’enseigne ou encore en publiant des tweets relatant leurs différentes actions, illustrant leurs opérations « coup de poing », en appelant les internautes à interpeller la marque sur Facebook et cela de part le monde.


Par ailleurs, après plus de 8 jours de pression de l'opinion publique (240 000 signatures récoltées en 3 jours sur le liste Internet), l'enseigne mondiale Zara s'est vue dans l'obligation pour assurer la pérennité de son image, de sa réputation de s'engager auprès de l'ONG en renforçant sa politique d'interdiction des APEO.





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